samedi 21 novembre 2015

La malédiction du robinet eBook: Francisco VARGA: Amazon.fr: Boutique Kindle



Une prostituée chinoise passionnée de salsa cubaine. Un homme démoli qui se cache derriere ses routines. une histoire d'amour où les bosses se disputent à la vertu.....





L'amour n'est pas toujours très propre mais jamais sale.

La malédiction du robinet eBook: Francisco VARGA: Amazon.fr: Boutique Kindle

mercredi 15 juillet 2015

Caresse au "Je"

Je ne le connaissais pas autrement que par quelques bribes de conversations échangées au hasard d'une rencontre fortuite à l'occasion d'un vernissage. J’étais entrée dans cette galerie pour me mettre à l'abri de la pluie. C'était un soir de mars à Paris. Un de ces soirs glacials où l'hiver est encore fort et le printemps, une timide promesse.

mercredi 8 juillet 2015




Elle ne le connaissait pas autrement que par quelques bribes de conversations échangées au hasard d'une rencontre fortuite à l'occasion d'un vernissage. Elle était entrée dans cette galerie pour se mettre à l'abri de la pluie. C'était un soir de mars à Paris. Un de ces soirs glacials où l'hiver est encore fort et le printemps, une timide promesse.

mardi 5 mai 2015

Interdit

0000004Ma main m’anime, caressante elle glisse
sur la peau fine de mon sein, de mes cuisses
Les yeux clos, je me perds, dans l’océan gris
De mes rêves tantôt enfouis.
Grain de riz  sous mon doigt, Il se dresse et durcit
Une phalange j’introduis; Quel délice, c’est interdit.
Les pétales de ma fente Je déplie et j’étale
Je me sens indécente, Mais je vois des étoiles
Mon écran idéal que tu ignores, mon amant
Sa langue est dure qui me prend,
Mes lèvres ouvertes,  je me rends.
Toutes ces mains,  Toutes ces lèvres
Animales obscènes me dévorent
J’ai quitté terre et je m’enfonce
Palpitante tout au fonds de mes entrailles suintantes
Je me connais si bien quand je m’oublie haletante.

dimanche 3 mai 2015

Origine du monde

Fascinée par l'oeuvre interdite, elle se contemple dans l'ordre achevé de son impudeur maligne.
L'origine du monde lui inspire l'inconnu de son destin passé.
Elle dirige son regard cyclopéen vers les embruns d'un désir mâle, écume épileptique d'un plaisir dérisoire.
Elle voudrait renaître de sa féminité, se dissoudre dans ce néant, cette ambre fétale qu'elle s'interdit de reconnaître.
Ne plus bouger, attendre l'assaut de ce membre électrique qui, un instant lui donnera vie.

F Francisco Varga
Burning in. (2015)

mercredi 15 avril 2015

La photo de Mamie

Elle était belle Mamie étant jeune..... Elle était belle et amoureuse.

 

 

— Montre-moi cette photo.

— Non ; elle est à moi ; je ne veux pas qu’on me la prenne.

— Allons, mamie, s’il te plait, je te promets de te la rendre ; mais, s’il te plait montre-la-moi, elle est trop belle.

— Non, je ne veux pas… tu vas en parler à tout le monde… et si les infirmières l’apprennent ou si tu le dis à ta mère, je vais me faire disputer.

C’était ma grand-mère… une toute petite bonne femme qui n’avait jamais été grosse. Maintenant qu’elle était vieille, elle me semblait plus légère qu’une branche de bois mort. Son corps s’était desséché comme une foret en hiver. Seuls ses yeux avaient conservé les reflets de sa jeunesse. Elle riait toujours ; parfois même avant de se mettre à pleurer.

Tout le monde dans la famille l’avait toujours prise pour une folle. Elle souffrait juste d’épilepsie et perdait souvent le fil de ses mots et de ses pensées. Mais non, elle n’était pas folle.

Ma mère et mes tantes ne la voyaient plus depuis des années. Elles se disaient fâchées avec elle et cela ne s’était pas arrangé avec la mort du grand-père. Je savais juste qu’elle était partie un jour. Elle les avait laissés pour vivre sa vie, mais personne ne m’avait dit où et pourquoi.

J’avais retrouvé sa trace en classant des papiers à la mort du Papy. Il n’avait rien prévu. Nous savions juste qu’il voulait reposer près des siens dans son village en Espagne.

Maman et tatie pensent que l’assurance paierait et se chargerait de tout, mais elles ne s’étaient pas préoccupées de savoir pourquoi au juste il cotisait chaque mois depuis plus de trente ans.

J’étais tombée sur une lettre ; une enveloppe ; une adresse et j’avais fini par comprendre qu’elle était toujours bien vivante quelque part en suisse. Personne ne se disait au courant.

J’avais passé des jours et des semaines à retrouver sa trace sans en parler à qui que ce soit. Je voulais leur faire la surprise.

Quand, l’hiver dernier, j’ai enfin entendu sa voix au téléphone, elle pleurait tant elle était émue d’avoir un contact avec sa famille.

J’étais à la fois heureuse et en colère. Pourquoi m’avait-on dissimulé son existence ? Pourquoi l’avoir ainsi rayée de mes racines ?

Je ne ressemblais à personne de la famille. Alors qu’ils étaient tous pâles de peau, j’avais la peau mate, un corps de poupée et des traits fins qu’encadrait un visage étroit. Je ne ressemblais à aucune des femmes de la famille. Elles étaient toutes de pures Andalouses, qui très tôt se parent de noir et au fil des années s’enrobent dans une austérité qui ne me ressemblait pas.

Elles avaient d’ailleurs accueilli assez fraichement la nouvelle, ne s’intéressant vraiment à ce que je disais quand j’avais mentionné l’endroit où elle séjournait. La Suisse, ça les faisait rêver. Elles ne comprenaient pas comment cela pouvait être possible. Elles savaient combien coutait une maison. La retraite de papy n’avait pas été facile. Il ne s’était occupé de rien et sa santé n’avait pas arrangé les choses. Elles avaient dû se saigner pour qu’il puisse finir sa vie dignement dans un hospice convenable, chez lui, en Espagne. Je ne me souviens pas les avoir jamais entendu parler d’autre chose que d’argent ou plutôt de celui qui leur manquait toujours.

La Suisse, surtout depuis qu’on avait remplacé l’euro par le vieux franc, c’était impensable. Elles voulaient savoir comment elle avait fait. Elles échafaudaient des scénarios dignes de séries américaines ou brésiliennes. Elles lui en voulaient presque de ne pas être dans la misère. Je les avais toujours vues au même endroit depuis toujours. C’est la ou j’avais grandi ; entre deux mosquées et un terrain de foot sans herbe. Elles y habitaient depuis si longtemps qu’elles ne s’imaginaient plus habiter ailleurs. J’avais eu de la chance, je n’étais pas restée. J’étais heures de savoir que ma grand-mère aussi avait franchi le pas.

— allez mamie, sois sympa, j’ai tellement envie de te voir quand tu étais jeune. Je n’ai presque pas de photos de toi.

— Oui, mais celle-là, elle est vraiment très personnelle. Ce n’est pas juste moi, c’est le regard de mon homme.

— mais j’en ai plein comme celle-là moi aussi. Si tu me la montres, alors je te ferai voir les miennes.

— tu veux vraiment la voir ? Tu me promets d’en parler à personne ?

— mais oui mamie, de quoi as tu peur ?

— tu sais, elles me téléphonent tout le temps. Elles veulent toujours savoir, mais je ne sais pas… il ne m’a jamais rien dit.

— qui ne t’a jamais rien dit, mamie ?

— mais Francisco… mon homme ; il ne disait pas grand-chose ; il s’occupait de moi et me répétait toujours de ne pas m’en faire.

— tu veux parler de papy ? Mais il ne s’appelait pas Francisco, lui c’était Antonio.

— ne me prends pas pour une bique gâteuse comme ta mère. Je sais bien ce que je dis. Francisco c’était mon homme. J’ai tout quitté pour lui et il a fait pareil aussi. Nous avons vécu des années ensemble ; à paris, a Albi, en Thaïlande et à mada c’est de là-bas que je viens, toi aussi ; c’est là-bas qu’il est mort.

— de quoi est-il mort mamie ?

— un accident stupide. Il aimait pêcher ; il est passé par-dessus bord ; il était vieux lui aussi, il n’a pas survécu.

— c’est horrible.

— Tu sais, ma petite, j’ai mis longtemps à m’en remettre, mais je sais qu’il n’a pas souffert et je n’aurais pas aimé le voir dans une maison comme celle-ci, ça ne lui ressemblait pas.

— et papy

— Antonio ?

— Oui ; papy…

— c’était un homme bon. Il ne m’a pas pardonné, mais il a fini par accepter. Je ne lui voulais pas de mal moi non plus, mais j’ai rencontré l’homme de ma vie quand j’avais déjà bien vécu.

— et Francisco alors, c’est lui qui a tout payé ?

— non, enfin, je ne sais plus… J’ai peint, j’ai écrit, ça a bien marché pour moi ; plus que pour lui. Il m’a beaucoup encouragée.

— ça a marché ? Comment ça ?

— j’ai eu mon petit moment de gloire, tu sais. Ça n’a pas duré, mais je l’ai eu.

— On n’a rien su, c’est pas possible.

— j’ai toujours envoyé de l’argent aux filles ; je leur ai écrit, mais elles ne m’ont jamais répondu. Les chèques étaient encaissés sans un mot de leur part. Je sais qu’elles m’en voulaient, qu’elles avaient honte de moi.

— mais pourquoi honte ?

— je hâtais partie ; j’avais voulu vivre ma vie ; j’étais amoureuse ; elles ne le comprenaient pas. Pour elles, la vie c’était avant tout, être des femmes bien… je le croyais aussi jusqu’à ce que je le rencontre et moi, je n’ai pas été une femme bien… j’ai juste essayé de faire ce que je devais faire.

— Tu sais mamie, je n’ai pas aimé la dernière fois quand on est tous venus ensemble.

— toutes, tu veux dire.

— Oui ; toutes.

— Je n’ai pas aimé, j’ai trouvé que ça faisait un peu tribunal de l’Inquisition.

— il faut les comprendre. Elles n’ont jamais accepté que je préfère partir au risque de ne plus jamais les voir. Elles ne m’en ont pas cru capable, c’est peut-être pour cela qu’elles m’en ont voulu à mort.

— mais papy, tu y avais pensé.

— On vivait ensemble, mais nous n’étions plus un couple depuis longtemps. Toi aussi, tu vas m’en vouloir d’avoir osé être une femme ?

— il parait que tu es partie avec un dingue.

— non, il ne parait pas ; il l’était vraiment.

— je t’aime mamie. Je suis heureuse de t’avoir retrouvée.

Sans rien dire ; elle fouillait le fatras de son sac à main et en ressortit la photo qu’elle me tendit. Elle représentait une femme nue, simplement coiffée d’un chapeau noir. Elle était belle, ne cachant pas ses seins menus aux pointes tendues. Son corps ressemblait au mien. C’était à la fois une photo très osée, mais formidablement pudique.

Comme elle me disait — « n’oublie pas ma petite que pour faire une photo c’est comme pour faire l’amour ; il faut être deux ; un modèle et un regard. » —

Ce jour la, j’ai enfin compris d’où je venais…

Mamie est morte depuis longtemps ; elles ont tout retourné pour savoir d’où venait l’argent. J’ai juste gardé les toiles qu’elle m’a données. Je pourrais en vendre une ou deux, mais je ne peux m’y résoudre, même si je sais que ça changerait bien ma vie.

chapeau noir

samedi 11 avril 2015

LA DAME AU CHAPEAU NOIR

 
popy

Elle est déroutante
son sourire, son regard captivant
aspire ta confiance
ton âme est en paix.
Tes yeux se ferment
ton esprit vague à des rêves
amoureux, sensuels et érotiques
sans haine ni mépris.
Elle va briser ton havre de paix !
Par une porte d'horreur
fermée par des clefs bruyantes
tu ne pourras pas l'ouvrir
car tu te trouveras
privé de Liberté
de ta Liberté.
Ses ongles seront des lames
griffant entièrement ton corps.
Ton sexe gonflé de plaisir
sera ta souffrance.
Les yeux de la Dame au chapeau noir
seront des flammes ;
tu seras défiguré.
Par le sang
qui jaillit de ton corps
elle deviendra vampire.
Tu te réveilleras
de ce chaos.
Tu n'arrivera pas
à oublier....
La Dame au chapeau noir
envahira à tout jamais
tes rêves.
Ils seront ta prison !
 
Popy Canella - 2015





mercredi 8 avril 2015

INITIATION

 
chambre-2Je venais de tout juste fêter mes seize ans. Je ne grandirai plus à présent.
Ce matin, dans la salle de bain, je m'étais longuement observée, scrutant chaque détail de mon corps, prenant les poses des filles des magazines, ceux de la mère où le mépris s'affiche derrière un ennui de façade. Je me souvenais aussi des filles des magazines du "grand", celui que je n'arrivais pas à appeler "mon frère". Celles ci étaient souriantes et bronzées, leurs corps nus à la peau parsemée de gouttelettes d'eau s'étalaient au soleil. Elles étaient toujours chaussées de hauts talons, même sur la plage ou au bord d'une piscine. je n'avais jamais croisé encore de filles qui leur ressemblent. Toutes étaient un peu les mêmes, seule différait la couleur de leur peau et de leurs cheveux. Elles avaient l'apparence de poupées aux seins usinés dans un moule identique. Leur sexe était lisse et offert, il ne ressemblait pas au mien qui se dissimulait derrière un petit buisson désordonné dont j'étais très fière, lequel chaque saison s'épaississait un peu plus .
Il était drôle le frère. Il ne parlait pas beaucoup ni souvent; encore moins depuis qu'il avait été convoqué au service militaire. Il revenait presque chaque semaine, sans un bruit, par le bus de dix huit heures. Il vidait son sac dans la machine, sans prendre la peine de trier son linge, prenait au hasard ce qu'il trouvait dans le réfrigérateur, et toujours sans un mot, sans un regard pour moi, montait s'enfermer dans sa chambre qu'il verrouillait de l'intérieur. Il n'en ressortait que pour diner si les parents étaient rentrés. Il ne nous prévenait jamais de ses permissions. Les parents avaient l'habitude de sortir chaque vendredi au cinéma . Ces soirs la, il restait cloîtré dans sa piaule jusqu'au lendemain matin.
Je n'ai jamais su ce qu'il pouvait faire la dedans, enfermé comme ça, sans ne jamais voir personne.

lundi 6 avril 2015

"mmm et si on faisait une petite sieste? "

Les mots d'une jeune auteure... assez timide, mais que j'aimerais qu'elle signe...
C'est un premier jet...


Le texte est brut, sans aucune correction.
"mmm et si on faisait une petite sieste? "
J'ai du mal à lui résister quand il m'enlace de cette façon et avant même que je n'ai eu le temps d'acquiescer, il me prend par la main et m'entraine silencieusement dans la chambre.
Le silence ajoute une dimension sensuelle à cette sieste qui s'annonce bien crapuleuse, je décide donc de poursuivre sans dire un mot.

samedi 4 avril 2015

Mes Sept manies et habitudes d'écriture.


  1. Il n’est pas un jour sans que j’écrive. J’ai lu, il y a de cela quelques années un livre de Julia Cameron. J’en ai retenu cette habitude quotidienne. Chaque jour, de préférence au lever, en buvant mon thé, alors que mes rêves ne se sont pas encore effacés, j’écris trois pages… ni plus ni moins ; mais trois pages quotidiennement. Derrière mon dos, dans mon bureau, repose à présent une étagère entière de carnets. Ce sont des milliers de pages que je lirai peut-être un jour. 
  2. Je promène avec moi un carnet qui ne me quitte jamais. J’y note ce qui me passe par la tête. Ce sont souvent des bouts de dialogues, des incipits ou autres pensés que j’emprunte au hasard de mes rencontres et de mes lectures. J’en ai toute une collection, de toutes tailles. Je les égare régulièrement, mais jamais définitivement. Nos retrouvailles, après parfois quelques années sont alors l’occasion de les relire et de reprendre de vieilles idées qui ont inconsciemment fait leur chemin de maturation.
  3. J’ai longtemps, exclusivement écrit au clavier. Puis, on m’a offert un stylo, presque centenaire, dont je suis tombé fou amoureux de sa plume. J’ai remarqué que l’écriture au clavier et à la main ne procédaient pas du même cheminement ; comme si la pensée empruntait des voies différentes. Je garde ce stylo sur ma table de travail ; j’écris avec un roller quand je suis en balade. Je ne supporte pas le tracé de la pointe bille, que je trouve rêche et désagréable.
  4. Je peux écrire partout ; dans les gares, les cafés, en avion, chez moi ; n’importe où. J’ai rédigé certains de mes textes dans ma voiture, tandis que gare, je n’avais rien de mieux à faire. Avec le temps, j’ai pris quelques habitudes. Je me suis rendu compte que je n’étais jamais aussi bien que chez moi, entouré de mes objets familiers. J’ai peu à peu cessé d’écrire dans les cafés. Je n’aime pas les regards voyeurs. Je n’aime pas non plus être percu comme étant seul alors que j’affectionne tant la solitude. Ces derniers temps, j’écris au bureau à l’heure du repas. Je sais que mon temps est limité. Je reste seul et j’écris en mangeant un sandwich ou un bout de salade. Après une heure d’écriture, je me sens détendu et reposé, même si je suis rarement satisfait de ma production.
  5. Je n’ai que tardivement découvert l’écriture en ateliers. Les contraintes imposées m’agacent souvent, mais contribuent toujours à libérer ma créativité. Je suis alors dans un état second où ce que je transcris n’est pas le résultat d’une pensée, mais une sorte de déversoir dont le résultat m’est toujours inconnu au moment où je démarre. Lire son texte en atelier est une épreuve qui m’est difficile. Je perçois plus aisément la qualité ainsi que l’authenticité chez les autres que chez moi même. Se confronter est selon moi un moyen efficace de s’affranchir de ses propres limites. Les ateliers d’écriture érotiques, souvent fréquentés par des femmes sont pour moi des exercices d’humilité et d’ouverture que j’apprécie tout en les appréhendant.
  6. Je suis rarement satisfait de ma production. J’ai beaucoup déchiré ou jeté. Je m’en suis voulu. Certains textes auraient pu simplement être retravaillés. Ils sont à présent irrémédiablement perdus. C’est la raison pour laquelle j’ai abandonné les feuilles volantes au profit des cahiers et des carnets. Je m’astreins à taper et retaper ; ce qui constitue pour moi une façon différente d’appréhender mon texte, mes les heures me manquent et je passe peu de temps à relire mes carnets.
  7. J’aime planifier mes textes. Découper les scènes en séquences qui se répondent est un jeu qui ne me lasse jamais. Je rêve beaucoup de mes personnages. Je leur invente toute une vie, une enfance, des secrets cachés, des obsessions, des manies, des sources de honte ou de réjouissance. « Écrire » mon personnage c’est donner vie à un univers qui se révèle devant mes yeux. Je sais que je n’utiliserai qu’une infime partie de sa biographie, mais les histoires découlent toujours du personnage, jamais le contraire. Alors, une fois qu’il existe en moi, je planifie, je découpe, je tronçonne et je schématise… je sais parfaitement où je veux aller. J’écris alors, et la plupart du temps je ne respecte pas mon plan, mais l’avoir devant moi me rassure à défaut de me guider.

lundi 30 mars 2015

Premières Sardines....

Comment peux-tu être à la fois un homme aussi raffiné et manquer à ce point de classe quand tu te tapes des sardines ?
– Je ne sais pas, pour moi, prendre un couteau une fourchette c'est comme leur manquer de respect, ne pas leur faire assez honneur. Le plaisir n'est pas uniquement dans la bouche, mais aussi dans le coup de dent. J'aime sentir la chair exploser et rendre son suc au palais; Miam. lui répondit Jean-Marc en riant et en saisissant une nouvelle victime entres ses doigts.
– Je vois répondit Mariane, amusée, les yeux brillants, et comment fais-tu quand tu avec des clients ?

Fantasmes

Entendu ou lu .......
On manque souvent d'originalité.






Une inconnue dans un train qui me sourit.
Un sein entrevu sous un chemisier.
Une cuisse qui dévoile une jolie lingerie.
Passer des heures intenses avec une femme que je ne reverrai jamais.
Une inconnue qui se donne et me prend sans se soucier de ce que je pourrais penser d'elle.
Une culotte échangée sous la table d'un restaurant parisien.
Être initié par une femme mariée aux plaisirs interdits.
Poser ma main sur une hanche et au travers du tissu léger d'une jupe d'été sentir la peau que recouvre aucun dessous.
Prendre une femme tout habillée, juste écarter la soie, me faufiler en elle.
Sentir sa main qui me dirige au creux de ses reins.
Sentir sa bouche qui se referme quand jaillit mon plaisir.
Regarder celle qui m'offre le plaisir qu'elle se donne, exhibitionniste jusqu'à l'extase.
Sentir le désir, l'excitation, la fébrilité des gestes qui ne veulent plus se retenir.

jeudi 19 mars 2015

Je ne suis pas une pâquerette dans un pré

jeune fille au chapeau de pailleJe ne suis pas une pâquerette dans un pré, tu as cru me cueillir impunément pour me laisser au bord de la route, comme un enfant qui n’est pas conscient du mal qu’il peut faire.

Elle était jolie sous son chapeau de paille à larges bords. Sa jupe volait dans le vent de la fin de l’été. Le soleil se couchait tandis qu’elle avait souhaité que je lâche sa main.

C’était un amour d’été, une aventure sans importance. Je lui avais dit ce qu’elle voulait entendre pour l’apprivoiser et la coucher dans un pré. Je ne savais pas que j’étais son premier amour.

Elle m’avait laissé jouer avec son corps, espérant me retenir pour la vie.

Je n’étais qu’un enfant qui ne sait que recevoir les baisers. Elle m’avait ouvert ses peurs et ses joies, ses rêves et ses troubles.

Je m’apprêtais à prendre le train pour paris, elle avait appris que j’y avais une vie.

 

 

lundi 16 mars 2015

Les mots tartares


Les mots tartares sont des mots crus, ceux que l’on prononce avec la délectation de la honte. Ils sonnent à notre âme tels des fantasmes ignorés.
C’est d’abord une chanson qui parle aux corps. Un appel à la danse des sens qui sature la raison aux limites de notre humanité. Une langue que l’on invente à deux, du bout des doigts, les yeux grand ouverts dans le noir.
La rue bruissante des rumeurs estivales laisse monter à l’étage les épisodes de vies inconnues que nous ne croiserons jamais. La chaleur repousse les draps, les corps luisent de sueurs. Il faut beaucoup s’aimer pour goûter le reflet des néons graisseux imprimant la peau amie que l’on explore dans la fébrilité neuve des premiers instants.
Les corps s’ouvrent, se déchirent. La douceur étreint la morsure. Parfois, le sang coule. Bonheur de sentir les traces du désir  que capture le sommeil.
L’humidité se lit dans les yeux d’une amante que l’on n’espérait plus. Alors, il y a ces mots qui mordent. L’ivresse obscène s’apaise dans le vertige affolé de cris écartelés. Nous ne sommes pas faits que de sang.
Il faut s’aimer beaucoup  pour ne pas craindre de se perdre quand se dissoudre est imminent.
Ces mots crus à la saveur relevée qui piquent la bouche, ce sont les mots tartares, ceux que nous respirons dans la peau de l’autre sans parfois même les prononcer.

dimanche 22 février 2015

Mon cul est bien plus que moderne.

Février 2015, an 55 de l'ère post-moderne ; il parait que l’hiver n’a jamais été aussi chaud depuis que l’on mesure la température. Moi, je ne sais pas. J’ai toujours froid, de plus en plus froid. Je n’ai pas osé lui en brainparler tout à l’heure. Je sais que c’est l’âge qui me glace les os, qui pénètrent mes veines comme un poison qui peu à peu m’engourdit. Et cette rue qui n’en finit pas.
Mille trois cent soixante-quinze numéros en tout et pour tout — huit cent quarante-sept mètres de trottoir qui chaque hiver me semblent toujours plus longs à parcourir. À gravir, devrais je dire. L’an dernier, j’ai remarqué que le trottoir n’était pas parfaitement plat.
Je suis presque essoufflée, alors je ralentis le pas en faisant semblant de regarder les vitrines des boutiques. Il n’y a plus que des agences bancaires ou des vendeurs de cigarettes électroniques, quel ennui !
Un barbu est en train de changer la quatre par trois du carrefour. Il colle l’une après l’autre ces immenses bandes de papier sur le panneau de bois.
Encore une pub de parfum… je ne sais pas. Pour l’instant, je ne vois pas grand-chose. Un visage, une femme, jeune, souriante, les dents éclatantes de blancheur, comme il se doit. Je ne sais pas qui peut avoir dans la vie une bouche pareille. Elle est habillée. Voir une femme qui ne soit pas nue, c’est rare de nos jours. C’est presque exotique dans le contexte de cette rue. Les putes en tailleur, il parait que ça paie mieux que dans l’uniforme traditionnel.

mardi 3 février 2015

Ma Reddition - Tony Bentley - Critique




Trouver "Ma reddition" sur Amazon        Récit vécu ou autobiographie fantas
mée? peu importe. on ne sort pas indemne de ce roman, à condition de le terminer.

C'est du chaud, du lourd, du poisseux, de l’extrême... du cru jamais vulgaire, mais qui à chaque instant transpire la réalité des sentiments de cette femme.
Ca ne plaira pas aux ménagères, ni aux lectrices de 50 shades."le livre à éviter comme l'écrit hela Kharamou dans sont intelligente chronique du nouvel obs... Ici, on est dans le réel des sentiments et du corps ou les émotions se mélangent avec la sueur des corps et les gestes sans retenue.
Encore une preuve s'il en était, que seules les femmes savent correctement parler de sexe.... . .... au point de déranger les hommes et d'offenser les sages dames libérées à condition que maman soit d'accord.

Sa verge, mon cul qui se desserre. Divin. A mesure qu'elle me pénètre, je relâche, millimètre après millimètre, la tension, la pression, le resserrement, l'étreinte. Je suis accro à l'endurance physique extrême, au marathon de la décharge d'énergie. Je détends mes muscles, mes tendons, ma chair, mes cellules, ma vie, je lâche ma rage, mon ego, mes habitudes, mes censeurs, mes parents. En même temps je l'attire, sa verge, je l'aspire et l'avale en moi. S'ouvrir et gober, une seule et même chose. La volupté, ai-je appris en me faisant sodomiser, est l'expérience de l'éternité dans l'instant présent.

Tony Bentley a su trouver la voie de Dieu au travers de son initiation à la sodomie. Une pratique qui n'est pas pour elle une simple fantaise transgressive, mais un mantra qu'elle à chaque jour repété avec le meme homme.

La danse n'est elle pas une forme de corruption et d'engagement artistique suprême ? Il n'est de soumission dans l'engagement d'une artiste qui libère de son corps conventionnel.





dimanche 1 février 2015

Sylvia, la déesse du sexe.?

Sylvia par Marie Béatrice Seillanthttp://www.marie-beatrice-seillant.com/
SylTemps de merde sur Paris, ce soir-là. Il fait gris, la rue est noire, la pluie est sale, je n’aime pas l’hiver.
Je ne sais pas pourquoi, mais certains quartiers ont des pouvoirs d’attraction qui défient les lois des probabilités.
Moi, c’est la rue Saint Maur, à paris. Je m’y retrouve toujours. Pour rendre visite à un ami peintre dont les œuvres me donnent envie de nager. Pour l’hôpital Saint-Louis qui fête ses quatre cents ans. Pour ses épiceries, ses fast foods hallal, sympas et pas chers, et cette fois-ci pour le Gibus.
Le gibus est un café fermé. Qui s’ouvre par un sas à clopes et se continue par un long couloir que borde le bar et qui finit sur une vague salle de spectacle ?
Il faut venir tôt si l’on veut pouvoir s’assoir. Tout le monde est debout, un verre à la main, se cherche, se montre, se devine.
La bière n’est pas donnée, mais on est à paris. On paie surtout la valeur locative des mètres carrés du quartier.
Le gibus ne sert pas à manger. Ce n’est pas un problème. Tu peux ramener ce dont tu as besoin pour te sustenter, personne ne te dira rien, au contraire, gardes tes frites de la tentation des prédateurs.


samedi 31 janvier 2015

La déesse du sexe

Le royaume de la forêt: T2 - La déesse du sexe

 

DEESSE DU SEXE

“Sophie se rendit compte qu’elle était en train de faire l’amour avec une femme. Avec une déesse, en réalité, mais Hawila avait toutes les apparences d’une femme de chair et de sang. Elle n’eut pas à s’en plaindre, car son amante se mit à exciter sa vulve avec les lèvres, la langue et les doigts d’une manière extrêmement savante. Elle n’était pas pressée. Elle modelait les minuscules courbes intimes de Sophie comme un sculpteur l’aurait fait avec une statuette, avec précision et amour de la matière travaillée. Le bout de la langue glissait sur les faces internes de ses petites lèvres, rougies et ruisselantes, tournait autour du clitoris, redescendait pour assaillir l’entrée du puits secret, puis recommençait un nouveau cycle.”

Second Opus du royaume de la foret, avec la déesse du sexe, Erika signe une petite merveille de sensualité, de liberté et d’humour. je l’avais déjà noté dans les autres de ses ouvrages, Erika écrit beaucoup et s’amuse en écrivant. elle ne retient jamais sa plume ou son clavier, mais ne cède non plus à l’étalage des figures obligatoires.

les personnages sont vivants, charnels et crédibles, même si l’histoire d’un bout à l’autre est une porte ouverte sur un univers fantasmatique d’une richesse et d’une telle inconvenance que chaque page se déguste avec la gourmandise d’un amateur.

la déesse du sexe est une fable qui peut se lire à deux, je vous le recommande. je compte y prendre beaucoup de plaisir….

mais revenons à l’histoire en quelques mots.

Sophie, une jeune prussienne, fille d’un hiérarque aujourd’hui décédé ne se morfond plus dans le royaume des Juvaans, peuple sage aux pratiques éloignées sur tous points de tout héritage judéo- chrétien. Grande prêtresse de Hawila, la déesse du sexe, elle s’associe à elle en lui permettant de faire revenir son père à la vie afin de dépêcher un corps expéditionnaire qui chassera les ennemis héréditaires.

Sophie se révèle dans son identité profonde au contact de sa maitresse. On a pas tous les jours l’occasion d’être initiée au plaisirs suprêmes par la déesse du sexe…. son éducation vole en éclat aussi rapidement qu’un gagnant de l’euro million découvrant les banquettes en cuir et l’attraction des jolies femmes.

Le royaume de la foret n’est pas un livre érotique, mais un ouvrage sur la vie dont l’érotisme est présent à chaque instant, comme dans la réalité de ceux qui acceptent leur part spirituelle et animale.

il y a toujours une part de soi dans ce que l’on écrit. si Erika se reconnait en Sophie, elle ne peut s’empêcher d’évoquer la première des barrières faites aux femmes, leur conditionnement et le regard de leur mère.

j’ai beaucoup aimé les clins d’œil qui parsèment l’ouvrage, Sophie est une femme libre, au milieu de femmes qui le sont un tout petit peu moins qu’elle. l’adultère est mal vécu chez les Juwaans, ce qui lui laisse le champ libre et limite forcément la concurrence des autres femmes. Aucun homme ne se sent autorisé à l’approcher, malgré son insatiable appétit de sexe. c’est toujours elle qui choisit, tous ses partenaires sont au rendez vous… comment pourrait il en être autrement ….

Sophie n’est pas une goulue pour autant, elle ne se limite pas à un seul homme. comment le serait il possible ? mais j’ai du compter en tout 5 ou 6 amants, pas plus… si l’on considère que les soldats prussiens ne sont qu’un personnage (fantasme de la pluralité au service de la femme), il sont encore bien moins nombreux.

Erika Sauw est un auteur de qualité, qui ne se prend pas au sérieux et ne prend personne pour des imbéciles. elle livre un moment de rêve et de plaisir de lecture. un conte pour adultes qui a le mérite de nous conduire avec sensibilité, par la main dans l’univers de sa richissime intimité sensuelle.

 

Erika sauw en quelques mots: ( extrait de la présentation de l’auteur – éditions Artalys)

 

Le genre de livres et de nouvelles que j’écris m’oblige à rester secrète, mais à part donner mon vrai nom et mon adresse, il y a pas mal de choses que je puisse dire sur moi. J’ai commencé à écrire quand j’étais au collège, il y a une quinzaine d’années. C’est un aspect important de ma personnalité. Au début, j’écrivais des histoires très sérieuses et je les ai envoyées à de grands éditeurs. Toutes ont été refusées. J’ai forcément eu des moments de découragement, mais je n’ai jamais arrêté d’écrire. Je parle d’histoires sérieuses, mais il y avait toujours au moins une scène de sexe dedans. Je me suis aperçue que j’aimais cela. En 2011, j’ai fini par rédiger un petit roman qui ne contenait que du sexe. C’était carrément de la pornographie. Dès lors, j’avais trouvé le genre qui me convenait, genre plutôt mal exploité à mon avis parce que difficile.

Mais ne vous trompez pas, je m’intéresse à beaucoup d’autres choses qu’au sexe. Mes écrivains préférés restent Gustave Flaubert et Théophile Gautier. Sans eux, je n’écrirais pas comme je le fais. Il y a aussi quelques auteurs de fantasy, dont l’immortel J.R.R. Tolkien. Mes écrits cherchent donc souvent à conjuguer l’érotisme à l’imaginaire. C’est une voie qui n’a pas encore été suffisamment explorée.

 

lundi 26 janvier 2015

Il fait si chaud (june summer)








Il fait si chaud et le temps s'est arrêté. Le sable est brûlant sous leur corps enfiévré, le soleil tape, les deux fauves n'entendent que le battement de leur coeur et leurs souffles rauques qu'ils retiennent pour un peu de discrétion. Elle mène son amant au bout de son plaisir, attentive à ressentir ses réactions, elle mordille doucement ou lèche sensuellement, elle déguste et savoure, elle suit le rythme que les grandes mains donnent à sa tête, l'attirant creux de son bas-ventre toujours plus longuement, accompagné de soupirs de plaisir issus entre les dents serrées du grand fauve.... Elle respire au gré de ses vagues de plaisir, en apnées de plus en plus prolongées …

Seule, ce soir

Elle est seule.....toute seule ....  La peur au ventre .....L'angoisse de fermer ses yeux....La terreur d'attendre le jour qui finira par se lever....Petite fille qui pleure chaque soir....Il passera ou peut être pas .....Elle ne dormira pas .....Elle n'a jamais eu de mère....Elle n'a jamais compté pour celle....Dont elle ne connait pas la voix.....Elle a peur qu'on la laisse à nouveau....Elle a peur qu'il la souille de nouveau....Elle a l'âge des rêves de princesses...C'est une petite fille rieuse....Dont trop souvent on vole ....Les heures innocentes De sa vie qui commence....Elle est seule à présent...Elle ne sait pas être mère ....Elle voudrait juste fermer les yeux ....Oublier un temps et peut être ...Ne plus jamais les ouvrir.....Le bruit des clés raisonne encore...La porte s'est fermée .....Le jour va tomber ......Elle est à nouveau seule....Doucement, elle pleure....Elle à peur...

mercredi 21 janvier 2015

10 histoires de sexe en public …… ou comment dévoyer le principe de l’auto édition.

41WJd5GIdeL._AA278_PIkin4,BottomRight,-42,22_AA300_SH20_OU08_j'ai toujours un peu de méfiance pour les auteurs invisibles qui publient beaucoup. A Mcnamara, est l'homonyme de la jeune auteur britannique ayant connu un joli succès en écrivant des romances bien tournées qui font rêver les dames....
Ici, ce n'est pas la même chose.... un auteur auto édité, qui affiche au compteur une centaine d'ouvrages sur la plateforme kindle Amazon... sachant que les femmes sont les premières lectrices de littérature érotique... je suis saisi d'un énorme doute...
A MN aurait (elle) il trouvé un joli filon pour arrondir ses fins de mois....?

jeudi 8 janvier 2015

Romain Gary le sens de ma vie

Le sens de ma vie
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Romain Gary est né en Lituanie en 1916, immigrant en Pologne il se retrouve en France par la volonté d'une mère qui avait rêvé le destin de son fils et était profondément amoureuse de cette patrie.

Il s'engage dans l'aviation dès le début de la guerre et rejoint les forces françaises libres à Londres où il est le premier aviateur français à combattre.

Il reste huit ans dans l'armée qu'il quitte avec le grade de lieutenant-colonel pour rejoindre le corps diplomatique au titre des services rendus à la nation. Il passera de 17 ans au service étranger, sa carrière s'achevant en qualité de consul de France à Los Angeles. Son destin littéraire a pris une telle ampleur et sa vie c'est si compliqué suite à son mariage avec Jean Sieberg qu'il décide de se consacrer exclusivement à la littérature et à la collaboration d'écriture cinématographique. Il a été scénariste du « jour le plus long » ainsi que de quantité de projets qui n'ont jamais vu le jour.

vendredi 2 janvier 2015

Auteur de romans érotiques–Andrea Mrena

 

Auteur de 6 romans dont la plupart ont fait l’objet d’une diffusion sur plateformes francophones et Américanophones, Andrea Mrena est belge d’origine slovaque. Issue d’un milieu doté de solides ressources intellectuelles, elle se destine aux études littéraires qui la conduisent à vivre librement des produits de sa créativité artistique.

L’histoire

Au sortir de ses études, une jeune femme de vingt-deux ans, Alexandra, très littéraire, rêve de vivre de sa plume et se trouve alors confrontée au monde de l’édition qui ne l’a pas attendue. Elle fait la rencontre d’Alain Melville, auteur célèbre, éditeur de ses propres œuvres qui mettent en scène un personnage de fiction récurent, agent secret mercenaire pour la CIA. C’est ce personnage qui depuis plus de vingt ans a fait la fortune et assuré la renommée de son auteur. Alain Melville est avant tout un excellent homme d’affaires qui sait parfaitement compter les sous qu’il gagne et encore plus, ceux qu’il dépense.

Alexandra est séduite par cet homme qui pour elle, incarne la puissance, la maturité ainsi qu’une expérience sexuelle qu’elle imagine hors normes… elle voit dans cette rencontre un moyen efficace de sortir de son anonymat. L’éditeur lui propose de travailler pour lui en réanimant une de ses collections érotiques qui retrace les aventures de la sulfureuse Samantha. Alexandra entame alors avec cet homme, une relation ambigüe.