Je ne suis pas une pâquerette dans un pré, tu as cru me cueillir impunément pour me laisser au bord de la route, comme un enfant qui n’est pas conscient du mal qu’il peut faire.
Elle était jolie sous son chapeau de paille à larges bords. Sa jupe volait dans le vent de la fin de l’été. Le soleil se couchait tandis qu’elle avait souhaité que je lâche sa main.
C’était un amour d’été, une aventure sans importance. Je lui avais dit ce qu’elle voulait entendre pour l’apprivoiser et la coucher dans un pré. Je ne savais pas que j’étais son premier amour.
Elle m’avait laissé jouer avec son corps, espérant me retenir pour la vie.
Je n’étais qu’un enfant qui ne sait que recevoir les baisers. Elle m’avait ouvert ses peurs et ses joies, ses rêves et ses troubles.
Je m’apprêtais à prendre le train pour paris, elle avait appris que j’y avais une vie.
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