mardi 3 février 2015

Ma Reddition - Tony Bentley - Critique




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mée? peu importe. on ne sort pas indemne de ce roman, à condition de le terminer.

C'est du chaud, du lourd, du poisseux, de l’extrême... du cru jamais vulgaire, mais qui à chaque instant transpire la réalité des sentiments de cette femme.
Ca ne plaira pas aux ménagères, ni aux lectrices de 50 shades."le livre à éviter comme l'écrit hela Kharamou dans sont intelligente chronique du nouvel obs... Ici, on est dans le réel des sentiments et du corps ou les émotions se mélangent avec la sueur des corps et les gestes sans retenue.
Encore une preuve s'il en était, que seules les femmes savent correctement parler de sexe.... . .... au point de déranger les hommes et d'offenser les sages dames libérées à condition que maman soit d'accord.

Sa verge, mon cul qui se desserre. Divin. A mesure qu'elle me pénètre, je relâche, millimètre après millimètre, la tension, la pression, le resserrement, l'étreinte. Je suis accro à l'endurance physique extrême, au marathon de la décharge d'énergie. Je détends mes muscles, mes tendons, ma chair, mes cellules, ma vie, je lâche ma rage, mon ego, mes habitudes, mes censeurs, mes parents. En même temps je l'attire, sa verge, je l'aspire et l'avale en moi. S'ouvrir et gober, une seule et même chose. La volupté, ai-je appris en me faisant sodomiser, est l'expérience de l'éternité dans l'instant présent.

Tony Bentley a su trouver la voie de Dieu au travers de son initiation à la sodomie. Une pratique qui n'est pas pour elle une simple fantaise transgressive, mais un mantra qu'elle à chaque jour repété avec le meme homme.

La danse n'est elle pas une forme de corruption et d'engagement artistique suprême ? Il n'est de soumission dans l'engagement d'une artiste qui libère de son corps conventionnel.





1 commentaire:

  1. C'est pas bientôt fini, votre sexisme ?!

    Si ça vous intéresse, voici ce que j'avais pensé du bouquin de mon côté : http://cui.burp.fr/2011/08/01/du-cul-du-cul-du-cul/

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