lundi 1 septembre 2014

Anaphores du matin

IL Y A


Il y a des dimanches d’automne qui s’étirent.
Il y a des matins brumeux où le regard se perd.
Il y a des rêves d’enfant oubliés.
Il y a des silences gênés, des mensonges découverts.
Il y a des routes joyeuses que l’on aime emprunter.
Il y a des bistrots tranquilles l’après midi à paris.
Il y a des trains de banlieue , jamais à l’heure qui rythment ma vie.
Il y a le son strident des voitures de polices sur Montparnasse.
Il y a cette foret où je t’ai embrassée.
Il y a ces chemins pleins de champignons que je ne connais pas.
Il y a ton regard perdu, que tu caches sous  tes cils.
Il y ces moments que j’ai cru immortels qui ne sont plus que dans ma mémoire.
Il y a les mots que nous ne reconnaissons plus aujourd’hui.

Il y a une femme qui s’abandonne dans mes bras et s’endort souriante.

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